Pour les lorientais, La Base, eh bien c'est la base ! Autrefois bastion militaire, La Base est aujourd’hui le cœur battant de la voile de compétition. Là où s'arrimaient les géants des profondeurs, accostente désormais les seigneurs des vents. Aujourd'hui à Keroman, on entend les drisses des pavillons des mâts d' IMOCA et des Ultim qui sifflent dans l'air.
La Base accueille plus de 120 équipes et skippers, dont les figures les plus respectées du monde de la voile. Des cirés sur les pontons et des neurones en action dans les ateliers : architectes navals, ingénieurs matériaux, logisticiens météo — un véritable écosystème tourné vers l’innovation.
L’économie du large, made in BZH !
Ce petit bout de port lorientais concentre plus de 650 emplois, dont près de 500 rien qu’à La Base. Et pas que des marins ! De la fabrication de voiles à la gestion de données embarquées, en passant par l’électronique embarquée, la soudure composite ou les systèmes de sécurité, tous les métiers du large s’y retrouvent…
Et au pays où l’on dit « On n’a pas de pétrole, mais on a du granit », on préfère investir dans le savoir-faire. Car ici, l’excellence se transmet aussi bien à la godille qu’au logiciel.
Lorient, scène mondiale des défis du large
Le Retour à La Base, le Défi Azimut, The Ocean Race Europe, la Transat CIC : autant d’événements majeurs qui font de Lorient un rendez-vous incontournable pour les passionnés du large. Ville durement frappée pendant la guerre, longtemps boudée pour son esthétique industrielle, Lorient a pourtant réussi là où peu s’y seraient risqués : en une décennie, elle s’est hissée au rang de capitale de la course au large.
Et soyons clairs : tout le monde n’a pas le talent, ni l’audace, de transformer un ancien bunker en vitrine d’innovation et de performance océaniques, pour ça il faut être breton ;) .
Conclusion
Chez Alotech, la course au large ne relève plus du simple coup de cœur breton. C’est une direction claire, un nouveau cap que nous prenons avec détermination.
Car derrière chaque bateau lancé à 30 nœuds, il y a des défis techniques immenses. Monter en tête de mât dans une mer formée, sécuriser un feu à bord, garantir la fiabilité d’un équipement dans des conditions extrêmes : ce sont des réalités opérationnelles. Et ce sont précisément ces réalités que nous connaissons, que nous anticipons, et pour lesquelles nous savons concevoir des solutions.
Nous développons aujourd’hui une gamme dédiée aux exigences de la course au large, des systèmes de montée au mât à la protection incendie embarquée, en passant par des équipements techniques hautement spécialisés.
Ce virage, nous ne le prenons car ce monde-là parle notre langue : celle du challenge, de la précision, de l’engagement, et du risque maîtrisé.
Et comme on dit par chez nous :
"Tant que le vent soufflera, les Bretons iront loin."